mercredi 15 janvier 2020

Notre planète brûle ...

@brad Fleet - 01.01.2020

Écrire cet article n'a vraiment pas été une chose facile et pour cause… Je me suis vraiment demandé si retransmettre mes émotions sur mon blog vis-à-vis de cela aurait vraiment un impact sur vous. Est-ce que cela amènera une réflexion de votre part ?

Puis, je me suis souvenue que ce blog, je le faisais également un peu pour moi et pour exprimer mes opinions.

Voilà plusieurs jours déjà, que nous voyons circuler sur le net la photo que j'ai mis en illustration de cet article, à savoir un petit kangourou calciné par les feux. Cette photo me fait réagir, mais surtout, elle me fait réfléchir. Je me sens obligée de parler un peu de mon ressenti.

Lorsque l'on écoute les médias, on entends un peu tout et n'importe quoi à propos des feux qui ravagent notre planète. Beaucoup disent qu'il s'agit du réchauffement climatique, d'autre, que la nature humaine est en cause.

Pour ma part, je suis plutôt de la seconde vague, même si je me doute que le réchauffement climatique augmente les risques dans tout cela.

Actuellement en Australie, nous sommes en été et, comme chez nous en France, lorsque les températures sont chaudes, cela crée une situation propice aux feux (qu'ils soient naturels, accidentels ou malheureusement, volontaires).

Dans tout cela, ce qui est et restera pour moi le plus triste, c'est ce que cela entraîne la destruction d'une faune et d'une flore diverses et dont notre planète a terriblement besoin.

Cela me désole de voir toutes ces vidéos où l'on peut observer des Koalas brûlés par les flammes, ou encore des kangourous se sauver pour échapper à la mort (et bien entendu, je ne parle pas des animaux invisibles dont on ne parle pas dans les médias.). Mais j'ai un peu d'espoir quand je vois tous ces humains qui se mobilisent et pour certains, n'hésitent pas à se jeter dans les flammes pour secourir un animal. C'est là que je me dis, que la nature humaine à parfois du bon et que malgré tout, ces images vont faire prendre conscience qu'il faudrait peut-être agir au lieu d'observer les choses se faire.

Ce qu'il faut retenir de tout cela ? C'est que malheureusement, ce n'est pas forcément nous, simple citoyen qui sommes mauvais pour la nature, car, comme nous pouvons le voir, beaucoup essayent d'aider au travers de leurs faibles moyens.

Le problème est que dans la plupart des cas, il y a une seule personne (ou un petit groupe de personne) qui décide d'un projet qui peut malheureusement causer beaucoup de dégâts.

Cette petite transition est bien entendu là pour évoquer le cas assez préoccupant de la forêt amazonienne qui a brûlé durant des semaines sans que personne ne s'en soucie.

Pour le coup, nous connaissons bien les causes de ses feux-là puisqu'ils ont été clairement provoqués par l'industrie agroalimentaire, désireuse de s'étendre pour pouvoir produire plus, afin de générer toujours plus de profits. Oui, comme je vous le disais, un petit groupe de personne qui a décidé de la destructions frauduleuses de millions d'hectares d'arbres brûlés, de millions d'animaux morts ou désormais, sans lieu de vie.

Ne l'oublions pas également, mais dans la forêt amazonienne vivent encore des tribus indigènes désireuses de conserver ce mode de vie et qui se retrouvent éjectés de leurs maisons pour voir à la place un champ de Soja.

Comment réagiriez-vous, vous, si demain quelqu'un toquait à votre porte et vous demander de vider les lieux pour que l'on puisse mettre un champ à la place ?

Quelle serait votre réaction, si on mettait le feu à votre maison dans le but de vous faire partir et de nettoyer la zone ?

Vous allez sans doute vous demander pourquoi je parle de l'industrie agroalimentaire dans un article qui parle des feux Australiens, Amazoniens, ou même encore Californien.

Et bien réfléchissez un peu, des feux, cela peut être provoqué naturellement par un orage, une forte chaleur ou autres. Seulement, un feu rencontre souvent sur sa route des éléments naturels qui finissent par "bloquer" sa progression : des rivières, des montagnes, des lieux désertiques sans rien à brûler.

Hors, la progression de notre mode de consommation fait que l'industrie se développe de plus en plus sur des zones auparavant naturelles et les détruisent. Des déserts deviennent des champs de blés. Des rivières sont asséchées ou détournées, des montagnes rasées…

Ce qui auparavant, à l'état naturel pouvait constituer une barrière, devient désormais un puissant combustible.

Nous nous mettons nous-même des bâtons dans les roues pour la sauvegarde de notre planète !

Peut-être est-il temps de réagir chacun à notre échelle sur notre façon de consommer ? En tous les cas, c'est ce que m'évoque ces feux de forêts (oui, je vais chercher loin), car je me dis que consommer plus local, évitera peut être l'implantation d'une énorme ferme industrielle de volailles dans un pays outre atlantique, à la place d'une forêt millénaire…





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