Repprise en douceur

Bonjour à tous,

Me voici de retour après une longue absence. Le confinement ne m'a en effet pas aidé à tenir le blog à jour, car j'ai été pas mal prise par tous les événements qui se sont déroulés autour de nous, sans compter la surcharge du boulot et ainsi de suite.

Cependant, ce confinement m'aura permis de réfléchir et de me poser un peu, ce qui je pense était nécessaire pour poursuivre mon aventure dans le Zéro Déchet.

Un peu de temps pour moi et surtout, une petite re motivation par le passage dans l'émission "Le Vacher Time" sur fun Radio à propos de la création de produits maisons, m'ont beaucoup aidé à me dire qu'il était temps que je revienne pour vous partager mon expérience ainsi que mes recettes et mes envies pour la poursuite de mon projet.

Bref, quelques mots pour vous rassurer et vous dire que je suis bien là et que je reprends du service avec le Blog !

Pour vous faire patienter d'ici le prochain article, je vous passe le podcast de l'émission ou je suis passée (à partir de la 11ème minute).

Recette : Les pastilles pour Lave-Vaisselle

J’ai été un peu absente cette dernière semaine, je m’en excuse, mais je reviens avec une nouvelle recette qui je l’espère vous fera plaisir !

En finalité, j’ai complètement adopté ses nouvelles petites pastilles que je fabrique moi-même (ce qui m’amuse beaucoup) dans mes moules à mini cannelé !
Il s’agit d’une recette me permettant de réaliser des pastilles pour le lave-vaisselle. 
Au début, j’étais un peu sceptique sur cette dernière, tout simplement, car il me semblait compliqué d’avoir un bon résultat sans utiliser les pastilles toutes faites du supermarché. 
En finalité, j’ai complètement adopté ses nouvelles petites pastilles que je fabrique moi-même (ce qui m’amuse beaucoup) dans mes moules à mini cannelé ! Depuis lors, j’ai également fait pas mal d’économie également car, outre le fait que la recette est assez simple que ludique à réaliser, elle est également très économique, ce qui est non négligeable pour notre porte-monnaie ! 

Sans plus attendre, voici la recette. Le seul conseil que je vous donnerais concernant cette dernière est le fait que malheureusement, pour le moment, ces pastilles ne remplace pas encore le liquide de rinçage ! Mais je travaille sur ce dernier afin de trouver quelques choses d ‘efficace et surtout, de beaucoup moins cher !

Les mégots, ce fléau !

Il y a tellement de sujets que j'ai envie d'aborder dans mon blog, tellement, qu'il est parfois dur pour moi de faire un choix dans toutes les idées que j'ai. Tant pour respecter une certaine chronologie en lien avec l'actualité, mais également pour correspondre à mes propres valeurs.

Aujourd'hui, j'ai pris la décision de vous parler des mégots de cigarette. C'est un peu particulier comme sujet, mais comme je vous l'expose dans le premier article de mon blog, c'est un sujet qui m'a particulièrement touché par le passé par le simple fait de savoir que :

"Un mégot de cigarette pollue 1m³ de terre !"

Cela me parait tout simplement énorme, mais également désastreux quand l'on voit le nombre de mégots de cigarette que l'on trouve un peu partout, comme si désormais, ils faisaient partis du décor !

Si seulement c'était la seule chose que provoquer ce petit déchet, mais non, ce n'est pas le cas.

Le mégot de cigarette en quelques chiffres, qu'est-ce que c'est :

• 1 m³ de terre pollué par un mégot de cigarette,
• 12 ans pour se décomposer,
• 38 € par an et personne (même les noms fumeurs) pour les ramasser en France,
• 40 % des déchets présents sur nos plages,
• 66% des cigarettes produites chaque année dans le monde qui finissent dans la nature,
• 96 heures pour tuer la moitié des poissons présents dans un litre d'eau,
• 315 Tonnes de mégots de cigarettes ramassés à Paris chaque année,
• 500 litres d'eau polluée par un mégot,
• 4000 substances chimiques absorbées par le filtre des cigarettes et qui se retrouvent dans les mégots, puis, dans la nature,
• 1 400 000 Litres d'eau consommé par un fumeur fumant un paquet de cigarettes par jour pendant 50 ans pour la production de ces dernières.
• 2 127 565 mégots récoltés lors de la journée Mondiale du Nettoyage du Littoral 2015,
• 10 000 000 de mégots de cigarettes jetés par jours dans notre capitale parisienne (soit 350 tonnes de déchets par an),
• 137 000 000 jetées par terre, par jour dans le monde dont 40 % finissent dans les océans,
• 30 000 000 000 de mégots errants jetés à même le sol par an en France.

Le mégot de cigarette est le premier responsable de la pollution des océans.

Ces chiffres sont terrifiants, mais, malgré tout cela, ils ne font pas réaliser à la plupart des gens la réalité des choses. Ou alors, ils s'en moquent, car après tout "un de plus ou un de moins sur le trottoir, cela ne changera pas la face du monde !" Et bien si, car il suffit que tout le monde fasse un geste simple, que tout les fumeurs jettent leurs mégots dans une poubelle ou dans un lieu de recyclage pour faire avancer les choses.

La facilité, c'est de se dire qu'en agissant seul, on ne changera pas les choses, mais il suffit toujours d'une personne pour commencer à faire un petit geste simple avant d'être suivi par de nombreuses autres.

Vous pouvez trouver les moyens de vous, changer les choses, il suffit juste de le vouloir ! Après tout qui cela va déranger dans la plupart des cas que vous utilisiez un cendrier de poche ? Personne ! Cela va surprendre, interroger votre entourage, puis au final, tout le monde va trouver cela plutôt sympa. La vraie finalité est que les personnes qui seront dérangées dans la finalité, ça sera celles qui jetteront leurs mégots par terre.

La solution à tout cela ? Je pense que dans un premier temps, il ne faut pas juger les fumeurs, mais plutôt les éduquer. Oui, fumer ce n'est pas forcément très bon pour notre santé, ça ne l'est pas pour celle des autres et encore moins pour notre planète, mais pour beaucoup, c'est une vraie dépendance.

Je ne suis pas personnellement fumeuse, mais j'ai des parents fumeurs et j'ai des souvenirs où je me souviens de mes parents dans les années 90 qui jetaient le cendrier de leur voiture par la fenêtre. À l'époque, nous avions beaucoup moins conscience de tout cela et de l'impact que cela allait avoir sur notre planète. Je ne dis pas que ce comportement est normal, loin de là, cependant, je suis certaine que mes parents ne sont pas des cas isolés. Et pour cause, il n'y a jamais eu de réelles communication de la part des médias, des industries ou encore plus simplement de l'état, sur les dangers et conséquences que cela pouvait représenter à l'époque.

Avec le temps, les choses s'améliorent un peu en ce sens, la communication est meilleure de la part des médias et on en sait plus sur l'impact environnemental de ce petit déchet. Difficile de le rater en même temps, maintenant qu'ils jonchent nos littoraux.

Pourtant, les choses ont du mal à changer. Pourquoi ? Tout simplement car il faut du temps pour changer les habitudes, mais également, il faut une vrai prise de conscience de la part des fumeurs. L'éducation, ce n'est pas quelque chose qui se fait rapidement, au contraire. Pour cela, il faut que les municipalités participent, mais que vous également vous participiez !

La communication restera le meilleur des atouts dans cette guerre contre les déchets. La communication permet aux autres de prendre conscience de l'impact écologique d'un petit geste anodin du quotidien et des conséquences qu'il peut avoir !

De plus, de nos jours, il existe désormais des moyens de recycler nos déchets.

Comme une vidéo vaut toutes les explications, je vous partage la vidéo de GreenMinded.

DIY : Fabriquer ses propres lingettes multi-usage, ou encore son essuie-tout réutilisable !

Étant très manuelle et adorant faire moi-même les choses, réaliser mes propres lingettes multi-usage était pour moi une évidence.

Dans un premier temps j'ai voulu faire ça pour me démaquiller et les utiliser à la place des lingettes bébés que j'utilisais de façon un peu trop prononcée pour me débarbouiller le visage, ou durant mes règles afin de me sentir plus fraîche. Très vite, je me suis rendu compte que je pouvais utiliser ces lingettes pour tout dans mon quotidien, que ça soit à la maison, ou en extérieur :

• Me démaquiller
• Me nettoyer les zones plus intimes (avec une lotion adaptée bien sûr)
• Mais encore faire le ménage à la place des lingettes ménagères
• Nettoyer l'intérieur de ma voiture
• Nettoyer les naseaux et le nez de mon cheval (avec une lotion, là encore adaptée bien sûr)
• Etc.

Je n'ai pas d'enfant, mais je pense qu'elles seraient parfaites pour débarbouiller les fesses de vos chérubins. Il n'y a que vos idées qui vous limitent au final.

Pour cela, j'ai commencé un peu comme tout le monde, en suivant des tutoriaux trouvés sur le net et en me faisant ma propre idée pour ces derniers.

Les premières lingettes que j'ai réalisées ont été faites via les informations trouvées sur le site Blog couture Facile.

J'ai réalisé plus de 60 lingettes pour mon usage quotidien et varié selon ce tutoriel et après coup, je peux vous faire un retour sur ces dernières :

• Je les trouve parfaites pour l'usage général. Le fait qu'elles soient faites en plusieurs matières les rend douces et pratiques autant pour le visage que pour faire le ménage (j'ai adapté le tissu en fonction de ce que je voulais en faire). La taille est nickel, car j'ai trouvé des boites (chez Ikea) qui sont parfaitement adaptées pour en contenir une quinzaine. Je les imbibe de lotion que j'ai préparée et je peux les avoir prête à l'emploi pour quand j'ai besoin ! C'est vraiment top !

• Le petit moins c'est qu'il faut le matériel pour les faire. La machine à coudre, j'en possède une, mais je n'ai pas de surjeteuse et du coup, je trouve que les lingettes ne sont pas forcément solides et s'abîment assez rapidement au lavage (malgré un lavage dans un filet). Bon, c'est pour faire le ménage ou mon usage personnel donc, ce n'est pas vraiment grave, mais ça reste un point à savoir.

• À noter également que je ne les trouve au final pas si esthétique que cela, ce qui n'est pas vraiment dérangeant en soit vu que c'est pour notre utilisation personnelle. Comme je considère malgré tout que l'esthétique d'un objet nous incite à l'utiliser, je pense que c'est donc un point à souligner !
  

Ces lingettes me convenaient très bien, mais au cours de mes recherches, j'ai trouvé un autre tutoriel, qui me convenait un peu mieux au niveau de l'esthétique et que j'ai décidé d'adapter autant en lingettes pour le visage, qu'en essuie-tout réutilisable.

Le petit plus de cette technique : Un cadeau idéal ! Si vous êtes manuels et que vous avez rarement des idées pour faire plaisir, offrez des lingettes ou essuie –tout réaliser par vos soins en cadeau. Cela fait plaisir et puis, ça peut convertir une nouvelle personne à limiter ses déchets.

À noter malgré tout : Je n'utilise pas ce format de lingette pour le ménage. (ce qui n'est pas le cas de l'essuie-tout qui est justement conçu pour cela) Ou encore pour les mettre en boite de lingettes imbibées, car je les trouve moins adaptées que les autres qui sont doubles faces et son également un peu moins joli)
La façon de les réaliser est exactement la même, seul le format diffère en fonction de si vous voulez réaliser une lingette ou un essuie-tout.

Pour cela, vous aurez besoin : 

• D'une machine à coudre, (ou alors de beaucoup de patience et de régularité si vous les faites à la main !),
• De fils (à adapter ou non selon la couleur de votre tissu),
• D'un ciseau (cranté si vous avez, sinon un ordinaire fera l'affaire.),
• D'une pièce de coton lisse (à motif ou non),
• D'une pièce de Micro Éponge de Bambou, ou de coton, ou de Tencel,
• D'une règle,
• D'un crayon à papier (ou d'un crayon pour tissu),
• D'épingles à tête,
• Une pince à épiler.
• Du ruban d'environ 0.5 cm de largeur (facultatif)

Réaliser vos lingettes :

Commencez par découper dans les tissus des Carrés dont la taille dépendra de ce que vous voulez réaliser :

• 12 x 12 cm pour des lingettes
• 22 x 22 cm pour des essuie-tout

Faites autant de carrés de cette taille dans le coton lisse que dans la microfibre de bambou, car il vous faudra un morceau de chaque pour former une lingette.

Une fois les carrés de tissus découpés, il faut monter la lingette. Pour cela, vous allez déposer un carré de coton lisse, contre un carré de micro éponge.

 

Pour réaliser votre montage, il faut que la partie à motif (qui sera en extérieur) du coton, soit contre la partie la plus douce (qui sera également en extérieur) de votre lingette.

Une fois le montage fait, vous devez avoir pour vision les parties qui seront par la suite invisibles de la lingette.

Placez vos épingles pour fixer votre montage. Placez ensuite deux épingles sur l'un des côtés de la lingette, de façon à former un espace délimité par ses dernières d'environ 3 cm.

Cousez tout le pourtour de la lingette pour lier les deux tissus entre eux. Ne pas coudre trop proche du bord pour éviter les déchirures. Ne pas coudre dans l'espace de 3 cm délimité par les deux épingles, car cette zone va nous permettre de retourner la lingette.

 

À l'aide d'une pince à épiler, retournez la lingette en passant la pince dans l'ouverture laissée et en saisissant les coins. Procédez doucement afin de ne pas déchirer les coutures que vous venez de faire. Reformez bien l'intérieur des coins, une fois la lingette retournée, à l'aide de la pince à épiler. N'hésitez pas à mettre un petit coup de fer à repasser sur le côté coton lisse pour bien aplanir la lingette.

 

Si vous avez du ruban, vous pouvez découper un morceau de 8 cm afin de créer une petite hanse qui servira à porter la lingette pour l'accrocher, ou tout simplement la suspendre quand vous la laverez.
Glisser cette dernière dans la partie ouverte de la lingette en formant la boucle et fixer avec une épingle après avoir bien fixé les bords.

 

Procéder une nouvelle fois à la couture de votre lingette en réalisant un carré de fermeture qui permettra à cette dernière de se maintenir, en place, tout en fermant l'ouverture et en attachant la ganse que nous avons créé avec le ruban.

Votre première lingette et désormais réalisé !

Mes résolutions pour 2020

Qui dit nouvelle année, dit également nouvelles résolutions.

Cela fait uniquement deux ans que j'ai décidé de prendre des résolutions à l'approche de la nouvelle année et comme l'année dernière, j'ai trouvé que cela avait relativement bien marché, j'ai décidé de poursuivre cette année encore avec bien entendu, en ligne de mire un objectif d'amélioration dans ma façon de vivre et de réduire mes déchets au quotidien.

L'année dernière, je me suis rendue compte que j'avais fait quelques erreurs, notamment en me fixant des objectifs sans doute un peu trop ambitieux pour être réalisés et un peu trop nombreux. Cette année, j'ai donc décidé de faire tout autrement en réfléchissant à ce que je voulais, et ce qui était réalisable, tout en limitant mes ambitions en terme de quantité !

Le plus dur a surtout été de me dire : Est-ce que j'en suis capable !

Pour ce faire, j'ai décidé de débuter mes bonnes résolutions 2020 … Et bien, bien avant que l'année 2020 ne commence ! Oui, cela fait depuis décembre que je les applique de façon quotidienne et je suis sûre que petit à petit, cela deviendra un automatisme pour moi !

Voici donc, sans plus vous faire attendre, les résolutions que j'ai prises pour cette nouvelle année :

Ma première résolution est de ramasser plus de déchets dans la nature lorsque je vais courir ou me promener ! Pour cela, j'ai décidé de toujours avoir sur moi un sac-poubelle ! C'est plutôt simple au final ! Je me suis constitué une petite trousse de survie dans laquelle je mets :

• Un sac à crotte pour le chien,
• Un sac-poubelle,
• Un mouchoir en tissu,
• Et dans laquelle je peux glisser mes clés.

J'ai également glissé un rouleau de sacs-poubelle dans ma voiture pour toujours en avoir sur moi.
Je vous avoue que depuis que je fais cela, je suis super fière de moi, mais également très frustrée !

Je me rends compte à quel point, les gens sont écœurants ! Si vous voyiez les montagnes de déchets que je trouve à chaque fois ! Je regrette toujours que mes sacs ne soient pas assez grands pour pouvoir en contenir plus ! Après, j'ai un peu d'espoir ! Je me dis qu'à force d'y aller régulièrement, au fur et à mesure ça sera plus propre ! Et mine de rien, je vois autour de moi, par rapport aux regards des gens qui me voient faire, que cela fait réfléchir ! Affaire à suivre ! En tous cas, j'ai choisi cette résolution après avoir découvert l'initiative de la Run Eco Team et en en faisant désormais parti !

Ma deuxième résolution, c'est d'acheter moins en grandes surfaces et plus dans des commerces de proximité. Pour cela, je procède par étapes, car je ne peux pas vous cacher que ce n'est pas énormément facile à réaliser au quotidien !

J'ai déjà commencé avec les légumes depuis un petit moment déjà. J'évite au maximum (c'est-à-dire 90 % du temps) d'en acheter en grande surface, préférant pour cela le primeur non loin de chez moi où j'ai autant de choix de produits que de qualité derrière !

Ma véritable ambition porte sur la viande ! Oui, la viande ! J'ai déjà remarqué que j'en consomme moins depuis quelques temps ce qui est assez étrange étant plutôt une personne appréciant cela. Mais depuis quelques temps, j'avoue me rendre compte que la qualité que nous pouvons retrouver dans nos grandes surfaces est vraiment médiocre. Le passage au zéro déchet a fini par me convaincre de par le fait que c'est malgré tout un rayon où il y a beaucoup d'emballages assez conséquents. Le refus du boucher de la grande surface à me mettre la viande dans un Tupperware a été un peu la goutte de trop.

Désormais, j'achète moins de viande, mais de meilleure qualité ! Je vais là encore chez le boucher du coin qui, lui, me met mon morceau de steak directement dans l'une de mes boites en verre.

Ce que j'ai réalisé au final : et bien que ça ne me coûte pas forcément plus cher que ça ! Dit comme cela, vous ne me croyez certainement pas ! Mais pour avoir un peu comparé les prix sur, disons une entrecôte, je peux vous assurer que nous retrouvons une similarité assez impressionnante dans les prix !

Comme quoi, manger mieux et de meilleure qualité, ça ne coûte pas forcément plus cher !

Ma troisième résolution, c'est de consommer moins d'eau. Sous-entendu, en gaspiller moins. Cette décision est venue d'un constat assez flagrant qui est parti d'une chose toute simple : Le nombre de fois où je tirais la chasse des toilettes par jour. J'y consacrerai un article dans le Blog, car cela me semble important d'en parler ! Mais cette année, j'ai pris la décision de réduire ma consommation d'eau en réutilisant par exemple l'eau des gamelles de mes animaux lorsque je la change pour arroser mes plantes, ou encore, l'eau de mes douches, pour une tout autre utilisation. Comme quoi, il y a des petites actions simples à faire dans le quotidien, qui peuvent avoir de grosses conséquences dans la finalité.

Voilà ! Je suis consciente que c'est un nombre assez restreint de "résolutions" pour cette nouvelle année, mais je préfère voir petit et faire bien que de voir trop grand et de ne rien faire dans la finalité !

J'espère que cela aura été inspirant pour vous et vous donnera des idées !

Famille presque Zéro Dechet, le livre qui a tout changé

Dans l'introduction de mon blog, je vous ai parlé du début de ma transition écologique. Comme je vous l'ai dit, cela s'est fait petit à petit, mais un facteur important est entré en jeu et a fait que cela est vite devenu une évidence, mais également une nécessité pour moi.

Il s'agit du livre : Famille presque zéro déchet. Je ne sais pas comment j'ai découvert ce livre, il me semble l'avoir vu sur un site alors que je recherchais des recettes de produits ménagers.

J'ai alors pensé : ça serait bien d'avoir un support pour t'aider dans cette transition.

La couverture et les dessins humoristiques avaient au moins le don de m'attirer l'œil et je me suis dit pourquoi pas.

Je me suis donc procuré ce livre qui a été une véritable découverte pour moi, mais également une sorte de bible !

Il m'a permis de réaliser beaucoup de choses et de prendre une décision : LA décision.

Ce que j'ai beaucoup aimé dans ce dernier, c'est la bienveillance, mais surtout les explications. Les auteurs sont vraiment allés dans le détail en partageant au travers de ce support leurs propres expériences en donnant également des chiffres, mais aussi des arguments. Ils n’incriminent jamais le lecteur, mais le pousse plutôt à comprendre et à faire le choix du zéro déchet par eux-mêmes.

Cette lecture m'a fait réaliser beaucoup de choses et je peux vous assurer qu'après avoir fini certains chapitres, entrer dans une grande surface est devenu une véritable torture. Entre les suremballages ou emballages inutiles, j'avoue que je ne savais plus vraiment où donner de la tête, et même, j'en étais dégoûtée. J'ai même fait demi-tour au rayon des féculents en voyant que les ¾ des sacs de riz étaient emballés dans un emballage non-recyclable (moitié plastique, moitié aluminium), préférant aller acheter en Vrac dans un rayon bio d'une grande surface (ce qui m'a coûté assez cher, je dois l'avouer !)

De souvenir, ce qui m'a peut-être le plus choqué est d'avoir trouvé à ce moment-là des pommes de terre prédécoupées en forme de frites …. Sous vide. Une aberration ! Je me dis qu'il faut être sacrément flemmard pour acheter des pommes de terre fraîches déjà prédécoupée de la sorte ! Beaucoup penseront : C'est pratique, ça fait gagner du temps et je n'ai pas le temps !

Ceux à quoi, je vous répondrais : Pour faire des frites comme ça, il faut faire chauffer de l'huile ! Je pense que pendant que vous faites chauffer cette huile, vous avez largement le temps de prendre votre patate, la peler et la découper ! (Au pire des cas, il existe des appareils pour les découper en forme de frites ! J'en ai même récupéré un de chez mes grands-parents qui doit dater des années 50 !)

Il faut absolument que nous arrêtions de nous chercher des excuses du genre : je n'ai pas le temps pour prévaloir sur notre consommation excessive de produits parfaitement inutiles !

C'est sur cet aspect-là de notre façon de penser que ce livre donne à réfléchir, car il nous pousse à nous poser les bonnes questions. Désormais, chaque fois que je vois un produit dans un magasin, je me dis :

• Est-ce que j'en ai vraiment besoin ?
• Est-ce que je ne peux pas trouver une alternative plus écolo ? Un emballage recyclable ? Acheter en vrac cet article ?
• N'est-ce pas un achat impulsif plus qu'autre chose ?

Ce sont sans doute des questions qui peuvent paraître simple, mais la réalité est qu'elles marchent vraiment !

Oui ! En un an, j'ai réussi à diminuer ma consommation de produits inutiles et à réduire mon gaspillage de plus de la moitié ! Mieux encore, je dépense beaucoup moins d'argent dans mes courses, car je consomme également mieux !

Mais revenons-en à notre livre, car c'est quand même l'objet de cet article.

J'ai trouvé que c'était non seulement un support efficace pour comprendre, expliquer et argumenter autour de cette volonté de réduire les déchets.

Outre cela, il donne des petites astuces que l'on peut appliquer au quotidien, mais également des idées de recettes pour faire au mieux.

Mieux encore, il ne nous concerne pas uniquement nous, les adultes, mais également les enfants ! Oui, la famille zéro déchet est un livre familial, car le couple qui l'a écrit est un couple ayant deux enfants qui eux aussi suivent la transition de leurs parents !

Cela vous permet donc de vous impliquer, vous dans cette transition, mais également votre progéniture en leur apprenant combien il est important de préserver notre belle planète par des gestes simples, mais surtout qu'il n'est pas indispensable de surconsommer pour être "à la mode".

Je vous laisse ddécouvrir leur site :  La Famille Zéro Déchet

Notre planète brûle ...

@brad Fleet - 01.01.2020

Écrire cet article n'a vraiment pas été une chose facile et pour cause… Je me suis vraiment demandé si retransmettre mes émotions sur mon blog vis-à-vis de cela aurait vraiment un impact sur vous. Est-ce que cela amènera une réflexion de votre part ?

Puis, je me suis souvenue que ce blog, je le faisais également un peu pour moi et pour exprimer mes opinions.

Voilà plusieurs jours déjà, que nous voyons circuler sur le net la photo que j'ai mis en illustration de cet article, à savoir un petit kangourou calciné par les feux. Cette photo me fait réagir, mais surtout, elle me fait réfléchir. Je me sens obligée de parler un peu de mon ressenti.

Lorsque l'on écoute les médias, on entends un peu tout et n'importe quoi à propos des feux qui ravagent notre planète. Beaucoup disent qu'il s'agit du réchauffement climatique, d'autre, que la nature humaine est en cause.

Pour ma part, je suis plutôt de la seconde vague, même si je me doute que le réchauffement climatique augmente les risques dans tout cela.

Actuellement en Australie, nous sommes en été et, comme chez nous en France, lorsque les températures sont chaudes, cela crée une situation propice aux feux (qu'ils soient naturels, accidentels ou malheureusement, volontaires).

Dans tout cela, ce qui est et restera pour moi le plus triste, c'est ce que cela entraîne la destruction d'une faune et d'une flore diverses et dont notre planète a terriblement besoin.

Cela me désole de voir toutes ces vidéos où l'on peut observer des Koalas brûlés par les flammes, ou encore des kangourous se sauver pour échapper à la mort (et bien entendu, je ne parle pas des animaux invisibles dont on ne parle pas dans les médias.). Mais j'ai un peu d'espoir quand je vois tous ces humains qui se mobilisent et pour certains, n'hésitent pas à se jeter dans les flammes pour secourir un animal. C'est là que je me dis, que la nature humaine à parfois du bon et que malgré tout, ces images vont faire prendre conscience qu'il faudrait peut-être agir au lieu d'observer les choses se faire.

Ce qu'il faut retenir de tout cela ? C'est que malheureusement, ce n'est pas forcément nous, simple citoyen qui sommes mauvais pour la nature, car, comme nous pouvons le voir, beaucoup essayent d'aider au travers de leurs faibles moyens.

Le problème est que dans la plupart des cas, il y a une seule personne (ou un petit groupe de personne) qui décide d'un projet qui peut malheureusement causer beaucoup de dégâts.

Cette petite transition est bien entendu là pour évoquer le cas assez préoccupant de la forêt amazonienne qui a brûlé durant des semaines sans que personne ne s'en soucie.

Pour le coup, nous connaissons bien les causes de ses feux-là puisqu'ils ont été clairement provoqués par l'industrie agroalimentaire, désireuse de s'étendre pour pouvoir produire plus, afin de générer toujours plus de profits. Oui, comme je vous le disais, un petit groupe de personne qui a décidé de la destructions frauduleuses de millions d'hectares d'arbres brûlés, de millions d'animaux morts ou désormais, sans lieu de vie.

Ne l'oublions pas également, mais dans la forêt amazonienne vivent encore des tribus indigènes désireuses de conserver ce mode de vie et qui se retrouvent éjectés de leurs maisons pour voir à la place un champ de Soja.

Comment réagiriez-vous, vous, si demain quelqu'un toquait à votre porte et vous demander de vider les lieux pour que l'on puisse mettre un champ à la place ?

Quelle serait votre réaction, si on mettait le feu à votre maison dans le but de vous faire partir et de nettoyer la zone ?

Vous allez sans doute vous demander pourquoi je parle de l'industrie agroalimentaire dans un article qui parle des feux Australiens, Amazoniens, ou même encore Californien.

Et bien réfléchissez un peu, des feux, cela peut être provoqué naturellement par un orage, une forte chaleur ou autres. Seulement, un feu rencontre souvent sur sa route des éléments naturels qui finissent par "bloquer" sa progression : des rivières, des montagnes, des lieux désertiques sans rien à brûler.

Hors, la progression de notre mode de consommation fait que l'industrie se développe de plus en plus sur des zones auparavant naturelles et les détruisent. Des déserts deviennent des champs de blés. Des rivières sont asséchées ou détournées, des montagnes rasées…

Ce qui auparavant, à l'état naturel pouvait constituer une barrière, devient désormais un puissant combustible.

Nous nous mettons nous-même des bâtons dans les roues pour la sauvegarde de notre planète !

Peut-être est-il temps de réagir chacun à notre échelle sur notre façon de consommer ? En tous les cas, c'est ce que m'évoque ces feux de forêts (oui, je vais chercher loin), car je me dis que consommer plus local, évitera peut être l'implantation d'une énorme ferme industrielle de volailles dans un pays outre atlantique, à la place d'une forêt millénaire…